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21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 12:20

J-1

J-1

De retour de Rennes où je participais ce week-end au festival Court Métrange en tant que membre du jury. Expérience moins intimidante que je n’aurais pu le croire, en grande partie grâce à l’accueil chaleureux de toute l’équipe et de la bonne entente au sein du jury, passé le moment de faire connaissance entre nous et de découvrir nos divergences d’opinion sur certains des films projetés le premier soir. Trois jours pour visionner en tout six heures de courts-métrages, plus une participation à une brève rencontre scolaire en compagnie du président du jury, Lars Lundström, créateur de la série Real Humans.

Le vote du samedi soir fut étonnamment facile. Une fois la méthode de vote décidée, un favori s’est détaché très nettement pour le Grand Prix : le très beau Ceux qui restent debout de Jan Sitta, qui met en scène l’errance dans Paris d’une jeune femme renvoyée d’un centre social. Le Méliès d’Argent que nous devions également désigner est allé à un autre de nos coups de cœur collectifs, Supervenus de Frédéric Doazan, qui retrace en deux minutes trente à l’humour grinçant l’évolution des canons de beauté féminins à travers le temps, dans tous leurs excès. J’étais ravie également de voir d’autres prix attribués à des favoris personnels que mon jury n’avait pas primés, comme Ghost Train de Lee Cronin, récompensé par les lycéens, dont l’ambiance évoque les nouvelles de Stephen King.

Au terme de ces trois jours de bons moments, de découvertes et de fous rires partagés dans les salles de projection et ailleurs, on se sépare dans une ambiance de fin de colo en espérant se recroiser à l’occasion d’autres festivals.

Un point sur les actualités à venir, à la veille de la sortie de mon recueil Le jardin des silences. Bragelonne propose depuis hier les deux premières nouvelles au format numérique : « Swan le bien nommé » et « L’arbre et les corneilles ». La première s’inspire de deux contes d’Andersen, la deuxième est un conte de Noël. Les autres nouvelles du recueil seront proposées au format numérique au fil des semaines à venir.

Côté salons, je participerai ce week-end au festival Scorfel à Lannion. Contrairement à ce que j’avais annoncé, je ne pourrai pas être présente aux Utopiales cette année, mais je me rattraperai le 4 novembre à la librairie Charybde, en compagnie d’Anne-Sylvie Salzman, Vladimir Lortchenkov, Olivier Tallec et Jo Walton. Par ailleurs, le festival Nice Fictions consacré au format court, dont je serai invitée d’honneur en compagnie de Jean-Claude Dunyach en avril 2015, commence à dévoiler son programme.

Quelques imprévus ont retardé la préparation de mon nouveau site, qui ne sera finalement pas terminé à temps pour la sortie du recueil. Mais il devrait être en ligne courant novembre si tout va bien. Ce blog y migrera le moment venu.

Et demain, Le jardin des silences sera lâché dans la nature.

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28 septembre 2014 7 28 /09 /septembre /2014 19:05
Le jardin et la clé

Et voici, devant vos yeux éblouis, la couverture créée par Fabrice Borio pour mon recueil Le jardin des silences qui paraîtra le 22 octobre. Fabrice était déjà responsable de l'habillage des deux recueils précédents dans leur version Bragelonne (couverture noire pour Serpentine, blanche pour Notre-Dame-aux-Ecailles). Vous n'imaginez pas à quel point je suis impatiente d'en voir le rendu sur le livre lui-même. Ça approche de plus en plus.

Parmi les autres actus récentes, le site du festival Court-Métrange de Rennes vient de dévoiler le programme ainsi que la composition du jury dont je ferai partie, présidé par Lars Lundström, créateur de la série Real Humans. Je serai sur place du 16 au 18 octobre inclus.

Et la revue Bifrost vient d'annoncer le sommaire de ses prochains numéros, avec notamment un dossier qui me sera consacré en janvier 2015. Nouvelle qui me touche particulièrement puisque j'ai toujours adoré lire les dossiers d'auteurs dans Bifrost. Il comprendra une nouvelle inédite, intitulée "La clé de Manderley", ainsi qu'une longue interview menée par Richard Comballot et illustrée comme il se doit par tout un tas de photos d'enfance compromettantes. Avoir son propre dossier dans Bifrost vaudrait pratiquement le coup rien que pour le plaisir de trier les photos qui feront ricaner les gens comme j'ai ricané devant celles des collègues qui m'ont précédée. Puisque la question m'a déjà été posée, le titre de la nouvelle fait bien référence à Rebecca (ici le film de Hitchcock plutôt que le roman de Daphne du Maurier). Pour le reste, rendez-vous en janvier.

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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 09:32
(...)

Plus je vieillis et plus je prends en horreur les éloges funèbres. On ne peut pas résumer en quelques phrases bien nettes le tourbillon d’émotions compliquées qui vous prend à l’annonce de la mort de quelqu’un, parce qu’il n’y a jamais uniquement de la tristesse comme on voudrait le croire, et parce que ce tourbillon-là, après tout, ne regarde que nous. Mais je vois mal comment je pourrais ne pas parler ici de Graham Joyce. Ne serait-ce que parce que mes douze années de traduction n’auraient pas été les mêmes sans lui, et qu’après Lignes de vie plus rien n’a été pareil. On ne partage pas plusieurs mois de sa vie avec un roman comme celui-là sans grandir un peu au passage.

Les souvenirs qui remontent après l’annonce sont toujours surprenants ou incongrus : une chanson de Kate Bush qui me tourne dans la tête parce que Graham était fan et que nous avions eu une conversation de groupies dans un train Paris-Arras en compagnie de l’équipe Bragelonne ; une improbable fête de lancement virtuel sur son mur Facebook pour son dernier roman, paru pendant sa maladie ; une soirée de fous rires ininterrompus lors d’un repas mémorable à Bruxelles vers 2001 avec d’autres amis traducteurs et auteurs ; et puis un moment que j’avais oublié, le même jour ou la veille, je venais de le rencontrer sans l’avoir jamais lu ou si peu, et lors de ma toute première table ronde qui se passait plutôt mal, je m’accrochais au regard bienveillant de Graham, au premier rang du public, qui percevait visiblement que je me décomposais de trouille derrière cette table.

Le reste n’appartient qu’à moi et je n’aurais pas les mots pour le décrire. Le monde vient de perdre un écrivain unique, c’est une putain d’injustice, ça l’est toujours, mais celle-là est amère. Je connaissais moins le bonhomme que l’écrivain, je crois que c’était quelqu’un de bien, et je prends à peine conscience de la dette que j’avais envers lui.

Restent ses livres. C’est peu et immense à la fois. J’ai eu le privilège d’être sa voix française pour quatre d’entre eux et c’est un des plus beaux cadeaux qu’on m’ait faits dans ce métier.

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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 21:37
Attention : travaux

D’ici quelques semaines, ce blog est appelé à déménager. Si tout se passe comme prévu, il devrait être intégré à mon tout nouveau site en cours de fabrication, l’ancien site, créé fin 2005, ayant fait son temps. La date de lancement du site est encore floue, mais il devrait être opérationnel avant la sortie du Jardin des silences prévue pour le 22 octobre.

Quant au recueil lui-même, la phase des corrections est terminée (comme en atteste cette photo de mon assistante en plein travail) et je devrais bientôt pouvoir dévoiler la couverture finalisée. Ce n’est rien de dire que je suis impatiente de vous la montrer.

À J-40 et des poussières, je redécouvre le mélange de surexcitation et d’appréhension qui précède la sortie d’un nouveau livre, le moment où son existence devient quasi palpable mais où son histoire particulière n’est pas encore écrite.

Avant même avant la date de sa sortie, octobre sera un mois bien rempli. Du 16 au 18 octobre inclus, je serai à Rennes pour participer au festival Court-Métrange en tant que membre du jury – une nouvelle expérience à ajouter à la liste des choses à tester au moins une fois dans ma vie. Le week-end du 25 et 26, ce sera au tour du festival Scorfel (rappelez-vous, celui où l’on dessine des Pyramid Head kawaï sur les nappes). Et du 30 octobre au 1er novembre, je ferai un passage aux Utopiales de Nantes.

Côté écriture, une longue nouvelle a vu le jour pendant l’été, qui devrait si tout va bien paraître début 2015. Et un projet collaboratif assez particulier, étroitement lié à la musique, et dont je ne peux évidemment pas encore parler, devrait pas mal m’occuper cet automne entre deux traductions et deux salons.

J-40 et des poussières. Le compte à rebours continue.

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 20:17

Pour ceux qui auraient la curiosité d'écouter quelques-uns des groupes figurant dans l'entrée photographique précédente, voici les sessions acoustiques correspondantes, réalisées par mes camarades Renaud et Micky du Cargo. Il n'est pas totalement impossible que j'y fasse de brèves apparitions.

 

 


 

 

 

 

 
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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 18:59

Le retour de la désormais traditionnelle rubrique consacrée à mes aventures musico-photographiques de ces derniers mois. Vous trouverez au sommaire de cet épisode estival :

 

Uncovered Queens of the Stone Age, joli projet d'Olivier Libaux consacré à des reprises mélodieuses et dépouillées du groupe de Josh Homme, ici en session acoustique puis en concert dans le cadre somptueux de l'Eglise St-Eustache (session, photos session, photos live).

 

White Crocodile, formidable groupe de scène que j'ai vu faire des progrès spectaculaires en live en l'espace d'un an, et qui vient de sortir un premier EP excellent (session, photos live).

 

Le circus swing euphorisant et chaleureux de Gabby Young and Other Animals (photos live).

 

Exsonvaldes et Fiodor Dream Dog photographiés dans le cadre d'une excellente soirée organisée au Divan du Monde par les Balades Sonores (photos live de l'un et de l'autre).

 

La précieuse et inimitable Shara Worden alias My Brightest Diamond en session acoustique, dont j'attends impatiemment le nouvel album à paraître en septembre (session, portraits).

 

Et enfin mon coup de cœur de ce premier semestre : Demi Mondaine, qui m'a impressionnée aussi bien sur disque (Aether ne me quitte plus depuis sa sortie) que sur scène et qui nous a offert une session acoustique hors norme qui fut un moment assez fort à vivre (chronique, interview, photos live, session, photos de tournage).

 

Pour écouter quelques-uns de ces groupes, rendez-vous sur l'entrée suivante.

 

 

http://i61.tinypic.com/vd25ug.jpg

 

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http://i61.tinypic.com/15oihcl.jpg

 

http://i61.tinypic.com/2zscrvm.jpg

 

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17 juillet 2014 4 17 /07 /juillet /2014 14:27

http://i60.tinypic.com/k3mbr9.jpg

 

Yirminadingrad : décor insaisissable par essence, ville en déliquescence chargée d’histoire, terrain de jeu et d’expérimentation des comparses Léo Henry et Jacques Mucchielli le temps de trois recueils aux titres improbables : Yama Loka Terminus, Bara Yogoï, Tadjélé. (Ce dernier ayant également bénéficié de la participation de Laurent Kloetzer, on ne sait trop où ni comment, le mystère étant bien gardé.)

 

Un quatrième projet avait été initié avant la mort accidentelle de Jacques Mucchielli en novembre 2011 : confier les clés de la ville à des auteurs invités, à partir de certaines contraintes. J’ai eu la chance d’être de ceux-là. Une étrange aventure qui devrait accoucher d’un livre tout aussi étrange. Voici ce qu’en dit le récent communiqué officiel :

 

« Le quatrième livre de Yirminadingrad est parti ce matin chez les éditeurs.

 

Il contient 13 illustrations originales de Stéphane Perger ainsi que 13 nouvelles inédites, écrites pour l'occasion par :

 

Stéphane Beauverger

David Calvo

Alain Damasio

Mélanie Fazi

Vincent Gessler

Sébastien Juillard

Laurent Kloetzer

luvan

Norbert Merjagnan

Jérôme Noirez

Anne-Sylvie Salzman

Maheva Stephan-Bugni

 

Parution prévue pour 2016 chez Dystopia Workshop.

 

(et on s'en réjouit bien !) »

 

 

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 16:48

http://i57.tinypic.com/rutb4h.jpg

 

Tout a commencé par une discussion sur Facebook, sans doute autour d’une série télé, comme ça se produit souvent. Et plus précisément, autour de la représentation des personnages féminins. Sujet pour lequel se passionne Célia Deiana (dont vous pouvez lire les nouvelles au sommet de diverses anthologies), ce qui l’a poussée à rédiger plusieurs articles de blog autour de cette vaste question. Le premier consacré à la défense du personnage de Sansa Stark de Game of Thrones, vision que j’ai trouvée très pertinente bien que j’aie lâché la série au début de sa deuxième saison. Le suivant, à la figure emblématique d’Ellen Ripley dans la série des Alien.

 

Et puis un dimanche, de fil en aiguille, Célia me propose de développer pour son blog un article sur mon rapport à la création de personnages féminins. Je commence par répondre que je n’y ai jamais réfléchi, que je ne suis pas sûre de savoir en parler, que ça touche à trop de choses à la fois. Quelques heures plus tard, cet article était né. Un grand merci à Célia pour ces échanges et pour son invitation.

 

(Photo non contractuelle, mais Orphan Black est une mine de personnages féminins très réussis et loin des stéréotypes.)

 

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 12:57

http://i62.tinypic.com/2zhfv55.jpg

 

Deux ans déjà que j’assistais, à Clermont-Ferrand, à un concert du compositeur Jérôme Marie au cours duquel un orchestre interprétait plusieurs pièces inspirées de ma nouvelle « Serpentine ». Le projet a fait son chemin depuis, et c’est avec une grande joie que je vous annonce aujourd’hui la sortie d’un mini-album reprenant ces six pièces instrumentales. S’y ajoutent deux titres bonus inspirés l’un du Rasoir d’Ockham de Henri Loevenbruck, l’autre de la nouvelle « Toxic » de Stéphane Desienne.

Ces morceaux seront disponibles plus tard au format CD mais depuis hier, ils le sont déjà en MP3. Il vous suffit de suivre ce lien où vous pourrez également écouter quelques extraits.

Je ne suis évidemment pas objective, mais je n’en reviens toujours pas du magnifique cadeau qui m’a été fait. Jugez plutôt.

 

 


 
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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 12:44

http://i61.tinypic.com/2eggrwz.jpg

 

 

Il reste un peu plus de trois mois. Les corrections sont en cours, les remerciements rédigés, on m’a montré un superbe essai de couverture (signée Fabrice Borio, comme mes deux recueils précédents en grand format). Un encart annonçait la parution dans le dernier numéro de la newsletter Neverland. J’ai fait tout récemment mes premières photos-officielles-avec-corbeau (via l’objectif de Vinciane Verguethen, à qui je devais déjà mes précédentes photos d’auteur). Le recueil s’appelle toujours Le jardin des silences, sort toujours chez Bragelonne en octobre, et dans un peu plus de trois mois, je l’aurai entre les mains.

 

L’été fait plus que jamais figure de bulle de calme avant que les choses n’accélèrent. Je m’attends, le moment venu, à devoir répondre à la question du délai écoulé depuis le recueil précédent. J’ai pourtant l’impression d’être de plus en plus active à mesure que les années passent, au point qu’il devient délicat de jongler entre mes différentes activités. Une partie de ce temps a été consacré à des projets collectifs qui ne portaient pas mon nom sur la couverture, ou pas seulement, mais qui puisent dans le même temps et la même énergie que mes propres textes. Kadath et Ainsi naissent les fantômes sont les deux exemples les plus parlants : cette année-là, j’ai été incapable de produire une seule nouvelle. Une année riche et créative – mais pas pour mes propres textes, comme le reproche m’en est fait parfois. On me propose de plus en plus de projets hors normes depuis quelques années. La question de savoir lesquels accepter et comment me partager entre eux devient une question de plus en plus présente – mais ceci est une autre histoire.

 

Octobre, ce sera aussi le retour des salons. Outre un événement pas encore annoncé et qui fait justement partie de ces « projets hors normes », je serai le 25 et 26/10 à la convention Scorfel à Lannion – rappelez-vous, celle où l’on décorait les tables dans la bonne humeur l’année dernière. Le site de la convention consacre en ce moment une fiche personnalisée à chacun des invités. J’ignore encore pour l’instant si Le jardin des silences sera disponible le moment venu, mais je l’espère de tout cœur.

 

Je vous laisse sur un intermède télévisuel : le premier reportage consacré aux Deep Ones par l’émission + ou – geek lors de notre tout premier concert à Epinal.

 

 


 
 
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