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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 13:21

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Flash info strictement informatif (c'est un pléonasme et j'assume). J'avais déjà annoncé ici la reprise au format numérique de plusieurs de mes nouvelles à la pièce. Depuis quelques jours, Bragelonne propose également mon roman Arlis des forains, paru en 2004 et repris en poche entre temps chez Folio SF. Une première désincarnation après deux incarnations successives, si je puis dire.

 

Bragelonne, toujours, continue à ajouter progressivement les nouvelles de mes deux recueils à son catalogue numérique. Sont disponibles à ce jour : « Mardi gras », « Élégie », « En forme de dragon », « Nous reprendre à la route », « Rêves de cendre », « Villa Rosalie », « Matilda », « Serpentine », « Notre-Dame-aux-Écailles ». Deux autres nouvelles hors recueil existent également en numérique : « Le Jardin des silences » via la revue Angle Mort, « Miroir de porcelaine » via ActuSF/Les Trois Souhaits. 

 

Fin du flash info. Vous pouvez reprendre une activité normale.

 

Pause musicale avec une chanson associée dans ma tête à ce roman, où je la citais d'ailleurs en exergue.

 

 


 

 

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 20:32

 


 

 

Quand on griffonne ado ses premiers textes à l’encre bleue sur copie double, on n’image pas quelles occasions improbables en découleront plus tard. Voilà quelques années que j’ai été contactée par un certain Jérôme Marie, compositeur de son état, qui souhaitait écrire une musique inspirée par ma nouvelle « Serpentine ». Je savais qu’il avait déjà adapté les textes de plusieurs collègues, notamment de Michel Pagel qui m’avait dit avoir été très touché d’entendre en concert une adaptation de son roman Nuées ardentes. Forcément, j’ai dit oui.

 

Je vous passe la découverte émue des différents mouvements au fil des échanges de mails. J'en dirai simplement que cette musique m'a tout de suite parlé. Et puis ce samedi soir, me voilà invitée à Clermont-Ferrand pour assister à une représentation publique de ces morceaux. Le spectacle comportait différentes œuvres, dont deux pièces tirées de « Serpentine ». Un orchestre, une chapelle, et l’émerveillement de découvrir dans la salle de vrais instruments, de vraies partitions, un vrai chef d’orchestre. Ça paraît idiot, dit comme ça. Mais on ne se représente vraiment le tableau qu’une fois installé dans les fauteuils de la chapelle alors que le concert commence.

 

C’est étrange et beau d’entendre une musique inspirée de ses propres écrits. Un peu irréel aussi. On cherche le lien entre ces ambiances et les images qu’on avait en tête en écrivant. Parfois, ce lien nous échappe. Et parfois, ça nous tombe dessus d’un seul coup avec une grosse bouffée d'émotion. Hier soir, à Clermont, j’ai littéralement entendu la pulsion dont parle Joseph dans la nouvelle et qui est le moteur de sa demande à Nikolai. Je ne sais pas moi-même à quoi ressemble le motif abstrait de son tatouage, mais je l’ai entendu.

 

Jérôme Marie a un talent immense et des projets plein la tête. Il a également adapté des textes de Pierre Bordage, Ayerdhal, Henri Loevenbruck ou encore Carina Rozenfeld, et il ne va pas s’arrêter là. L’écoute des extraits disponibles sur son blog sera peut-être plus parlante que ce que je pourrais en dire ici.

 

Mais ce que je sais, c’est qu’il m’a fait hier un magnifique cadeau.

 

 

http://i47.tinypic.com/ok351z.jpg

 

 

Dans le train du retour, j’ai poursuivi une lecture commencée le week-end précédent dans un autre train, et qui n’est pas une expérience neutre. Vous connaissez cette sensation particulière quand on découvre chez quelqu’un qu’on connaît « dans la vraie vie » un talent dont on ne soupçonnait pas l’ampleur ? Voilà ce que m’inspire Noir sur blanc, le récit autobiographique de Ketty Steward paru tout récemment. Je savais que Ketty avait une histoire chaotique dont je ne connaissais que des bribes. Je savais que j’en apprendrais d’autres dans ces pages et que ce ne serait pas une lecture légère. Ce que je n’attendais pas forcément, c’est la justesse du ton, la pudeur et l’absence de complaisance, même (voire surtout) lorsqu’elle aborde les épisodes les plus douloureux de son histoire. Une enfance aux Antilles gouvernée par les règles rigides d’une communauté d’Adventistes du Septième Jour et régulièrement marquée par l’indifférence et la lâcheté abjecte des adultes. Noir sur blanc se présente comme une série de tableaux thématiques : chats noirs et cailloux blancs, nuits blanches et magie noire, robe blanche, tableau noir, pour dire une vie marquée par les contraires et les extrêmes.

 

Mon regard sur ce livre n’est forcément pas objectif. Mais dès les premières pages, il m’a impressionnée. Si je devais le rapprocher d’une autre (re)lecture récente, ce serait Histoire de Bone de Dorothy Allison. Deux livres très différents mais qui ont en commun la justesse avec laquelle leur auteur évoque sa propre histoire, et tout ce qui s’y dit entre les lignes.

 

« Quand le silence n’est pas un soutien pour les mots, quand il n’est que rideau, je l’exècre et je parle. Je l’exècre et j’écris. » (Noir sur blanc)

 

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 16:33

J'ai déjà parlé ici de la très belle adaptation musicale de ma nouvelle "Serpentine" par le compositeur Jérôme Marie. Il était question, depuis le début du projet, qu'il soit joué en concert : ce sera chose faite le 13 octobre, à la chapelle des Cordeliers de Clermont-Ferrand. Trois pièces inspirées de "Serpentine" seront jouées par un orchestre, ainsi qu'une adaptation de Sylvana de Michel Pagel, entre autres choses. Le concert sera gratuit et commencera à 20h30.

 

Dans l'après-midi, à 15h, je participerai également à une rencontre à la librairie Les Volcans, toujours à Clermont-Ferrand.

 

Que dire sinon que je suis impatiente, et forcément un peu émue. Découvrir ces morceaux chez moi, c'était déjà une belle surprise. Les écouter jouer par un orchestre, ça devrait être une expérience à part.

 

 


 
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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 12:48

Avec un peu de retard, suite des enregistrements réalisés à la librairie Charybde où je jouais le "Libraire d'un soir" le mois dernier. C'est au tour de Carson McCullers, Harper Lee et T.S. Eliot. Avec, une fois encore, un grand merci à Anna Valenn pour ces enregistrements.

 

 


 

 


 

 


 
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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 15:44

Un immense merci à René-Marc Dolhen et Anna Valenn pour avoir respectivement filmé et enregistré certains passages de ma présentation à la librairie Charybde en tant que "Libraire d'un soir". D'autres vidéos devraient suivre un peu plus tard.

 

Je rappelle que les sept livres seront disponibles tout le mois de juillet chez Charybde. L'occasion, si vous ne la connaissez pas encore, de découvrir cette librairie conviviale tenue par une équipe de passionnés.

 

 


 

 


 
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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 12:47

Récemment créé par les éditions Bragelonne, le label Brage est consacré à la publication sous forme numérique de nouvelles à la pièce. L'occasion de lire des textes courts pendant les transports et/ou de découvrir un échantillon de l'univers d'un auteur avant de se lancer dans tout un recueil. Sont disponibles pour l'instant des nouvelles de Fabrice Colin, Erik Wietzel, Michael Marshall Smith, Nancy Kress, Alastair Reynolds... et deux des miennes : "Serpentine" et "Villa Rosalie". "Mardi gras" devrait suivre prochainement, et d'autres textes ensuite. Ce qui porte pour l'instant à quatre le nombre de mes nouvelles disponibles sous forme numérique, les deux autres étant "Le Jardin des silences" dans le numéro 3 de la revue  Angle Mort, et "Miroir de porcelaine" disponible chez  ActuSF.

 

Pour en savoir plus, les sorties de la collection Brage, tout comme celles du catalogue Bragelonne/Milady/Castelmore en numérique, sont régulièrement annoncées sur le blog de Bragelonne.

 

 

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30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 12:22

Un grand merci à tous ceux qui sont passés hier chez Charybde m’écouter jouer les « libraires d’un soir ». Passé le trac initial, l’exercice est vraiment grisant, et les livres les plus faciles à présenter ne sont pas ceux qu’on croit. Je ne m’étais pas attendue à prendre un tel plaisir à expliquer en quoi « The Waste Land » de T.S. Eliot est, à peu de choses près, la plus grosse claque de lecture que j’aie prise ces dernières années.

 

Pour ceux qui n’ont pas pu venir, ou que la liste intéresse par curiosité, la voici en détail. Les livres seront disponibles tout le mois de juillet à la  librairie Charybde (129 rue de Charenton, 75012 Paris).

 

Harper Lee, Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur (To Kill a Mockingbird)

Un classique absolu dans les pays anglophones, curieusement peu connu chez nous. En Alabama, dans les années 30, l’avocat Atticus Finch accepte de défendre une cause perdue d'avance : celle d’un Noir, Tom Robinson, accusé à tort du viol d’une Blanche. L’histoire est vue par les yeux des deux enfants d’Atticus Finch, qui se retrouvent pour la première fois confrontés à l’injustice. Le choix de faire raconter l’histoire par la petite Scout, du haut de ses six ans, introduit une légèreté et une drôlerie qui empêchent de tomber dans la démonstration pesante.

 

Carson McCullers, Frankie Addams (The Member of the Wedding)

L’un des romans les plus justes que je connaisse sur l’adolescence, par un des écrivains majeurs de la littérature sudiste américaine. Frankie a douze ans, l’impression de n’être nulle part à sa place dans le monde, et traîne son mal-être dans les rues étouffantes d’une petite ville du sud des USA. À l’approche du mariage de son frère aîné, elle se persuade à tort que les mariés l’emmèneront avec eux après la cérémonie et qu’elle commencera une nouvelle vie. Pendant quelques jours, l'idée vire à l'obsession. Un roman court, lent mais très dense, tout en introspection, à l’écriture magnifique.

 

Dorothy Allison, L’histoire de Bone (Bastard out of Carolina)

Autre roman « sudiste » à l’ambiance magnifique et terriblement vivante, entre chronique familiale et récit semi-autobiographique. Douze ans de la vie d’une jeune fille dont l’histoire sera marquée par la violence de son beau-père et l’absence de réaction de sa mère pourtant prête à tout pour ses deux filles. Un roman âpre et violent, éprouvant par moments, mais qui réussit à n’être jamais glauque, larmoyant ni misérabiliste.

 

Tonino Benacquista, Saga

Le roman de plage idéal, à dévorer d’une traite. Dans les années 90, alors que les chaînes de télévision se voient imposer un quota de création française, quatre scénaristes ratés sont embauchés pour écrire une série que personne ne verra, diffusée à 4h du matin, uniquement destinée à remplir les quotas. « Faites n’importe quoi, leur dit-on, du moment que ça ne coûte pas cher. » Ils ont carte blanche, se prennent au jeu et créent une série qui ne ressemble à rien d’autre. Jubilatoire de bout en bout, avec en prime une belle déclaration d’amour à tous les raconteurs d’histoires et un hommage à l’impact qu’ils peuvent avoir sur nos vies.

 

Nancy Huston, Journal de la création

Un essai passionnant sous forme de journal, qui épouse pendant six mois le rythme de la grossesse de son auteur. Nancy Huston s’interroge sur le rapport conflictuel des femmes à la création, à travers notamment une série de portraits de couples d’écrivains : Sand et Musset, Sartre et Beauvoir, Virginia et Leonard Woolf, Sylvia Plath et Ted Hughes... Comme toujours chez elle, l’écriture est belle et lumineuse, et le questionnement particulièrement juste.

 

Patti Smith, Just Kids

Just Kids n’est pas un livre de mémoires classique, et c’est qui fait sa beauté. Avant d’être l’évocation de la jeunesse d’une icône du rock, c’est le récit d’une rencontre qui a bouleversé sa vie, celle du photographe Robert Mapplethorpe. Patti et Robert se rencontrent à New York dans les années 60, sans argent mais pleins d’idéaux, bien décidés à devenir artistes. Le livre capture magnifiquement l’ambiance d’une époque, la désillusion progressive des années 70, et se termine par l’évocation poignante de leurs retrouvailles à la fin des années 80, alors que Robert est atteint du Sida. Dans ces pages, on retrouve Patti Smith tout entière, avec sa voix, ses obsessions, sa vision du monde et sa quête permanente du sacré dans l'art et le quotidien.

 

T.S. Eliot, La Terre vaine et autres poèmes (bilingue)

Aujourd’hui encore, l’influence de T.S. Eliot est partout, jusque dans la culture populaire. On le cite aussi bien dans Apocalypse Now que dans le Cycle de la Culture de Iain Banks ou La Tour sombre de Stephen King. « The Waste Land », son poème le plus connu, est un collage hallucinant de fragments où se télescopent les époques, les voix, les narrateurs. On est ballotté sans cesse d’une scène à l’autre, dont le contexte reste souvent mystérieux. Surtout, c’est un poème d’une rare puissance en termes d’images et de sonorité, qui produit une fascination touchant parfois à l’obsession.

 

 


 
 
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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 10:40

J’avais posté ici il y a quelque temps une vidéo de démonstration de la version numérique de Kadath, alors en cours d’adaptation, et qui vient enfin d’être lancée. Pour des raisons liées au format très particulier de cette version, elle n’est pour l’instant disponible que sur l’iBookstore. Le studio Walrus, responsable de cette adaptation numérique, vous en parlera mieux que moi sur son blog, vidéos à l'appui.

 

 

 

 

Et pour parler d’un événement moins virtuel, la librairie Charybde que j’ai souvent mentionnée ici, et qui fête ces jours-ci son premier anniversaire, propose chaque mois à un invité de jouer le « libraire d’un soir ». C’est moi qui m’y collerai le vendredi 29 juin à partir de 18h30. Je présenterai une sélection de sept livres qui m’ont marquée et qui resteront ensuite disponibles à la librairie tout le mois de juillet. Il y aura du classique et du moins classique, de la fiction mais pas que, des livres mal connus que j'ai envie de faire découvrir, et je me retiens d’en dire plus pour ne pas gâcher la surprise. C’est en tout cas un plaisir de me replonger dans les sept livres en question pour préparer la présentation. Il y en a quelques-uns en particulier dont j'ai hâte de parler.

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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 11:53

http://www.dystopia.fr/media/.TUTTLEcover1_m.jpg 

 

Aller-retour express à Saint-Malo ce week-end pour assister à la remise du Grand Prix de l’Imaginaire et recevoir celui de Lisa Tuttle pour son recueil Ainsi naissent les fantômes, dans la catégorie « nouvelle étrangère ». Chez Dystopia, c’est la fête. Parce qu’on tient énormément à ce petit livre, parce qu’on y a tous travaillé avec beaucoup d’enthousiasme, parce que ça nous fait vraiment plaisir de le voir mener son petit bonhomme de chemin et trouver un écho chez ses lecteurs. Et parce que les choses sont allées un peu plus loin qu’on ne l’espérait lorsqu’ils m’ont proposé il y a trois ans de diriger/sélectionner/traduire un recueil d’un auteur de mon choix, et que j’ai désigné Lisa dont les textes m’avaient tellement marquée à l’adolescence.

 

Pour fêter l’occasion, l’indispendable librairie Charybde nous prête ses murs, son espace et son frigo ce mardi 29 mai. Vous êtes donc tous conviés à partir de 18h30 au 129 rue de Charenton, 75012. Il y aura à boire, à grignoter, et j’apporterai peut-être des choses qui se mangent si je trouve un moment pour me mettre aux fourneaux.

Pour ceux qui n’ont pu assister à la remise des prix, ActuSF l’a entièrement filmée, merci à eux.

 

 


 

 

D’autres nouvelles numérico-éditoriales en passant. L’excellent recueil de Léo Henry, Les cahiers du labyrinthe, paru en 2003 chez l’Oxymore, vient d’être réédité chez Dystopia, avec la préface que j’avais rédigée à l’époque. Plus d’infos sur leur site. Et ma nouvelle « Miroir de porcelaine », qui était au sommaire de l’anthologie 69 chez ActuSF, est désormais en vente au format numérique sur leur site avec d'autres textes de l’antho.

 

Prochaines aventures : les Imaginales d’Epinal où je serai de passage en fin de semaine. L’anthologie Reines et dragons, où figure ma nouvelle « Les Sœurs de la Tarasque » que je suis ravie de voir enfin paraître, y sera disponible.

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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 23:36

Avant de déserter ces lieux pour cause d'escapade vénitienne, je vous livre un aperçu de l'adaptation numérique de Kadath actuellement en cours de développement, et dont nous avons pu voir la démonstration sur tablette il y a quelques jours. Le projet est développé par le studio Walrus en collaboration avec Mnémos. Inutile de vous dire à quel point nous étions emballés de voir "notre" Kadath s'animer sous nos yeux.

 

 

 

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