Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 19:09

Zone Franche, sixième édition : trois jours de rencontres et retrouvailles parfois inattendues, de discussions sur un coin de stand avec des collègues que l’on croise trop rarement, de pauses café improvisées entre deux dédicaces ou tables rondes, de signatures (nombreuses), de rencontres scolaires aux questions parfois cocasses – comme celle de cet élève qui nous demandait, à mon binôme et à moi, si on écrivait autrefois à la plume.

 

L’occasion aussi de capturer la trombine de mes petits camarades lors des moments de creux entre deux dédicaces, comme en attestent les preuves ci-dessous.

 

Je n’étais pas retournée au festival depuis quelques années mais il semble avoir gagné en ampleur dans l’intervalle, si j’en crois le nombre de visiteurs et de livres signés pendant ce week-end passé trop vite. Comme le faisait remarquer un collègue, en ces temps de crise de l’édition où l’on entend dire un peu partout que les lecteurs désertent les librairies, ça particulièrement plaisir à voir.

 

Ketty Steward

http://i45.tinypic.com/2m64vpf.jpg

 

Marija Nielsen

http://i46.tinypic.com/2hyw6zn.jpg

 

Barbara Sadoul

http://i46.tinypic.com/2hol9xk.jpg

 

Morgane Caussarieu

http://i48.tinypic.com/2d3o8i.jpg

 

Claude Mamier rencontrant un serpent en bouteille

http://i46.tinypic.com/50h47d.jpg

 

Estelle Faye

http://i46.tinypic.com/v8hgtx.jpg

 

Bénédicte Coudière

http://i47.tinypic.com/w0t0s6.jpg

 

Et Serpentine rencontrant une âme soeur.

http://i47.tinypic.com/i59c2d.jpg

Partager cet article
Repost0
5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 10:12

Les Imaginales d'Epinal, on en revient toujours crevé, mais ravi. Les nuits furent courtes, les journées bien remplies, et les dédicaces sauvages de l'anthologies Reines et dragons se sont multipliées dans les lieux les plus improbables (un coin de gazon à l'ombre du Magic Mirror, ou le carrelage de l'Espace Cours au terme du cocktail Bragelonne du samedi midi). Un salut tout particulier à mes colocataires du week-end et à la tenancière de la joyeuse taverne qui nous accueillait – ils se reconnaîtront.

 

Lionel Davoust présente une variation sur Reines et dragons.

http://i46.tinypic.com/330wym1.jpg

 

Thomas John, auteur sociable.

http://i48.tinypic.com/b8pkjs.jpg

 

Elisabeth Vonarburg, studieuse.

http://i46.tinypic.com/15wkw3d.jpg

 

Justine Niogret, serviable.

http://i49.tinypic.com/10f9s3s.jpg

 

Fabien Fernandez, l'un des illustrateurs de la fresque cette année.

http://i49.tinypic.com/14wrhmr.jpg

 

Elvire De Cock et Christelle Pécout font une pause pendant la réalisation de la fresque.

http://i49.tinypic.com/10shmiu.jpg

 

Marie Caillet et Carina Rozenfeld

http://i47.tinypic.com/a0cjlu.jpg

 

Vincent Gessler et Francis Berthelot, visiblement heureux d'être là.

http://i45.tinypic.com/9as4nm.jpg

Partager cet article
Repost0
16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 09:37

http://i43.tinypic.com/2lm17pk.jpg

 

 

Alors, ces Dystopiales deuxièmes du nom ? Elles furent intenses et bien remplies. Rencontres et retrouvailles, dédicaces derrière une table et discussions impromptues dans les allées de la librairie Charybde, dépoussiérage de mon anglais, commentaires ébahis devant les illustrations que Stéphane Perger faisait naître sous nos yeux, et une double démonstration de Kindle en duo avec Lisa Tuttle qui en avait également reçu un pour Noël (vous ai-je dit à quel point, moi qui étais réfractaire au numérique, j’aime cet engin qui me permet de trimballer les 800 pages du 11/22/63 de Stephen King en version poids plume ?). L’occasion aussi de constater qu’Ainsi naissent les fantômes, le recueil de Lisa que j’ai sélectionné/traduit/présenté, continue à faire son petit bonhomme de chemin. Il vient d’être réimprimé et figure dans la présélection du prix Masterton et du Grand Prix de l’Imaginaire (catégories nouvelle, illustration et traduction). Je ne vais pas faire la blasée, ça me touche énormément. Depuis le départ, c’est bien plus qu’un projet de traduction ordinaire à mes yeux.

 

Je n’avais pas mon appareil photo pour immortaliser les dédicaces, mais l’indispensable René-Marc Dolhen avait heureusement apporté le sien (la série est visible ici).

 

http://i44.tinypic.com/2z550ky.jpg

 

http://i39.tinypic.com/yo26h.jpg

 

 

Pour se remettre de ce week-end riche mais épuisant, quoi de mieux que de trier des photos de concert jusqu’à pas d’heure, de préférence en compagnie d’un chat qui décide que 3h du mat est le créneau idéal pour jouer, car il est bien connu que les humains n’ont pas besoin de sommeil. Mais pour capturer les mimiques hallucinées de Phoebe Killdeer, et réussir pour une fois une ou deux photos en mouvement, ça en valait la peine. Le reste de la série est sur le Cargo.

 

 

http://i41.tinypic.com/aavw41.jpg

 

http://i40.tinypic.com/14x2d51.jpg

 

 

Lorsqu’on décide ensuite, pour réveiller la machine-à-créer-des-histoires qui s’anime de quelques soubresauts, de se replonger dans des découvertes musicales récentes, on se retrouve bien vite accro à d’improbables (et fabuleuses) reprises. Avouez que vous n’aviez jamais entendu Metallica comme ça.

 

 

Partager cet article
Repost0
31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 17:42

http://i40.tinypic.com/307tc1l.jpg

 

 

Chers lecteurs de ce blog,

Je ne voudrais surtout pas que vous croyiez que les virus conjugués de la crève et du gaming soient venus à bout de sa tenancière (ce n’est pourtant pas faute d'avoir essayé). Le blog n’a fait qu’hiberner pendant quelques semaines, que j’ai passées à sous-mariner comme en témoigne la photo ci-dessus. Vous avez donc échappé au récit de mes expéditions dans les montagnes enneigées de Bordeciel (Skyrim étant aussi immersif et envoûtant qu’on me l’avait promis) et de mes vacances dans les jungles de Dromund Kaas où j’apprends à manipuler le côté le plus obscur, et donc le plus amusant, de la Force (le MMO Star Wars : The Old Republic étant aussi addictif que pouvait l’être World of Warcraft pendant la phase de découverte, avec en plus un vrai travail sur le scénario et la mise en scène).

Je sors donc le périscope pour vous signaler un événement imminent : la deuxième édition des Dystopiales organisées à Paris par les librairies Charybde et Scylla. J’y signerai notamment Ainsi naissent les fantômes de Lisa Tuttle en présence de Lisa mais aussi de l’illustrateur Stéphane Perger. Je recopie ci-dessous la présentation de l'événement par les libraires :

 

 

2012, pour de nombreuses librairies et/ou éditeurs sera l’année « ça passe ou ça casse ». Scylla comme Charybde ne faisant pas exception à la règle. C’est la vie...

Une des solutions pour que ça passe : faire des librairies des endroits vivants, des lieux d’échanges et pas seulement du libraire vers le lecteur. Organiser les rencontres, les séances de dédicaces avec les auteurs, dessinateurs, traducteurs ou éditeurs permettent de mettre de la vie dans des endroits qui ont tendance à vite prendre la poussière (et c’est un éleveur de moutons acoustiques qui vous le dit).

La deuxième édition des Dystopiales est un de ces événements (programme en pièce jointe). Vendredi 10 et samedi 11 février prochain grâce Au Diable Vauvert, nous accueillerons un jeune et talentueux auteur de SF : Paolo Bacigalupi dont le premier roman La fille automate sera tout juste sorti en France.

Pour la partie Dystopia des Dystopiales, on en a profité pour inviter à nouveau Lisa Tuttle et Mélanie Fazi qui n’avaient pas eu le temps de voir tout le monde comme elles en avaient envie en novembre dernier. Sur deux jours, ça devrait être bon… Stéphane Perger qui a réalisé la couverture d’Ainsi naissent les fantômes et de tout l’univers graphique de Yirminadingrad les rejoindra pendant ces deux jours avec le renfort de Léo Henry et Jean-Marc Agrati.

Comme cet événement a pour vocation de créer des passerelles et de vous faire découvrir les œuvres qui nous ont marqué, nous avons invité Anne-Sylvie Salzman pour son recueil de nouvelles fantastiques publiés par Le Visage Vert : Lamont. Elle en profitera pour vous parler de quelques-uns de ses coups de cœur de traductrice.

Marc Petit sera aussi des nôtres et signera entre autres Le Nain Géant réédité aux éditions L’arbre Vengeur ainsi que son tout dernier recueil de nouvelles : Le Funambule aux éditions Infimes. Le Nain Géant est un savoureux roman feuilleton qui flirte avec le steampunk dans le Paris de la Commune où un fabriquant d’automates travaille sur un projet qui attire la convoitise de personnes bien peu fréquentables... Une réédition à découvrir absolument.

Jérôme Noirez et Aurélien Police, enfin, dédicaceront en Scylla et en avant-première l’intégrale de Féerie pour les Ténèbres (en deux beaux volumes au Bélial). Comme quoi, dès son premier roman publié, Jérôme Noirez frappait déjà très fort avec un univers et un style impressionnant. (n'oubliez pas de mettre vos vaccins à jour)

Voilà pour la deuxième édition des Dystopiales. Pour la troisième, on vise juin…

 

 

Que dire d’autre, sinon que des projets intéressants se dessinent pour 2012. Je devrais notamment publier une nouvelle intitulée « Les Sœurs de la Tarasque » qui a été assez jubilatoire à écrire, comme souvent quand on se retrouve face à des contraintes inhabituelles. Bref, annonces diverses d'événements et de publications à venir dans les semaines et mois à venir.

Pour finir, je signale aux sériophiles un papier que j’ai consacré sur le Cargo à la deuxième saison de la série Sherlock de Steven Moffat et Mark Gatiss, nettement supérieure à la première qui partait déjà fort. Benedict Cumberbatch m'en ferait presque oublier le Sherlock Holmes incarné par Jeremy Brett, c'est dire. Et j’en profite pour recommander fortement aux Parisiens, si vous en avez l’occasion, de profiter des derniers jours de l’expo Diane Arbus au Jeu de Paume. Je connaissais son nom, pas son travail. Mais j’ai été saisie de voir coexister sans dissonances ses portraits de gens ordinaires pris dans la rue avec ses photos de gens hors normes par différents aspects – phénomènes de foire (comme ce colosse tatoué au regard lumineux), travestis, hermaphrodites, ou encore une série assez cocasse sur les camps de nudistes. Même ses portraits de célébrités ont quelque chose d’inhabituel et de touchant, comme ceux d’une Mae West vieillissante ou des sœurs Lillian et Dorothy Gish dans la neige de Central Park. Dans chacun de ces portraits, un vrai regard de photographe qui sait faire jaillir de l’ordinaire quelque chose de très fort.


Partager cet article
Repost0
16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 09:59

http://i42.tinypic.com/foi2va.jpg 

 

J’ai sans doute déjà parlé ici du plaisir particulier, lorsqu’on est traducteur, qui consiste à devenir le passeur d’un texte. Le recueil de Lisa Tuttle, Ainsi naissent les fantômes, a été pour moi une expérience encore plus particulière à cet égard : la possibilité de mettre en avant le travail d’un auteur assez confidentiel mais dont le travail m’a énormément marquée, au point d’influencer nettement ma propre écriture. Mais je n’imaginais pas bien quel moment surréaliste ce serait de participer hier aux premières Dystopiales de la librairie Charybde en compagnie de Lisa et de me demander ce que j’aurais éprouvé, quand je découvrais ses textes à seize ou dix-sept ans, si l’on m’avait raconté cette soirée-là.

 

Ian McDonald, Jean-Daniel Brèque, Lucius Shepard

http://i42.tinypic.com/z0cci.jpg

 

Nicolas Fructus dédicaçant Le Dragon Griaule de Lucius Shepard

http://i43.tinypic.com/34g27wx.jpg

 

Compte tenu de la belle brochette d’auteurs et d'illustrateurs présents, dont Ian McDonald et Lucius Shepard de passage en France pour quelques jours, je m’attendais à ce que la soirée attire pas mal de monde. Mais pas à ce qu’elle soit bondée à ce point. Il m’a semblé que tous les participants signaient à tour de bras toute la soirée. En tout cas, Lisa et moi, dans notre coin de la librairie, avons été très occupées. Entendre les gens lui dire à quel point ses textes les ont remués, puis la voir retrouver des connaissances pas revues depuis longtemps, a été très émouvant. D’autant que j’ai découvert qu’il s’agissait sans doute, pour autant qu’elle se souvienne, de sa toute première dédicace en France. Je suis ravie également que la soirée lui ait permis de rencontrer Nathalie Serval qui était sa traductrice attitrée sur les livres précédents. Je leur ai fait signer à toutes deux mon exemplaire du recueil Le Nid qui m’accompagne depuis l’adolescence. Autres petites joies de la soirée : signer Kadath pour Ian McDonald, ou rencontrer une lectrice qui m’apportait mes quatre livres à signer et m’a avoué qu’elle n’aimait pas les nouvelles avant de lire Serpentine.

 

J’ai eu le sentiment hier d’avoir contribué à mettre en marche une machine qui continue son petit bonhomme de chemin toute seule. Une rencontre a lieu entre des textes et des lecteurs, et l’accueil est au-delà de mes espérances. Par ailleurs, c’est toujours très agréable quand le courant passe autant avec la personne qu’avec l’écrivain ; j’apprécie d’être assez à l’aise avec Lisa pour pouvoir lui dire sans aucune gêne que ses textes m’ont marquée ou que j’ai versé une larme en traduisant sa nouvelle « Le Remède ». Mais aussi pour pouvoir discuter de tout et n’importe quoi lors d’un trajet en taxi, le plus naturellement du monde. Quand je repense à la lectrice que j’étais à seize ans et qui n’imaginait même pas croiser un jour sa route, je ne peux pas m’empêcher de trouver tout ça surréaliste. En tout cas, je suis ravie de ces deux jours passés en sa présence et de la franche réussite qu’on été ces premières Dystopiales. Un immense merci à tous ceux qui sont passés nous voir.

 

http://i39.tinypic.com/2nld2xt.jpg

 

http://i39.tinypic.com/2csh2bn.jpg

Partager cet article
Repost0
12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 20:57

http://i54.tinypic.com/ih88wl.jpg

 

J’attendais le feu vert des organisateurs pour annoncer la nouvelle ici : le programme des Dystopiales organisées par la librairie Charybde et les éditions Dystopia est officiellement arrêté. Le 15 novembre prochain, à partir de 17h, tout un tas d’invités seront en dédicace chez Charybde (129 rue de Charenton, 75012) et au bar voisin « Comme cochons » (135, rue de Charenton). Ils se répartiront comme suit :

 

En Charybde :

Lisa Tuttle et Mélanie Fazi

Lucius Shepard, Nicolas Fructus et Jean-Daniel Brèque

Ian McDonald

 

Au Comme Cochons :

Jean-Marc Agrati et Laurent Rivelaygue

Léo Henry et Jacques Mucchielli

 

Ceux qui ont suivi la sortie du recueil de Lisa Tuttle, Ainsi naissent les fantômes, que j’ai présenté et traduit pour Dystopia imagineront à quel point je me réjouis de cette occasion de faire venir Lisa en France, où elle n’avait plus été publiée depuis dix ans, et à quel point je serai heureuse de signer à ses côtés. Ce sera également l’occasion de fêter entre autres la sortie du Dragon Griaule de Lucius Shepard (traduit par Jean-Daniel Brèque et illustré par Nicolas Fructus, éditions du Bélial) et de L’Apocalypse des homards de Jean-Marc Agrati (illustré par Laurent Rivelaygue, éditions Dystopia).

 

Pour illustrer cette nouvelle qui me met en joie, un morceau qui met de très bonne humeur (tiré d’un album magnifique à paraître dans quelques jours).

 

 
Partager cet article
Repost0
26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 13:20

 

Première édition ce week-end du festival En première ligne d’Ivry-sur-Seine, qui proposait de rompre avec la formule traditionnelle des dédicaces en demandant à chaque participant d’apporter un objet personnel destiné à établir un contact avec les lecteurs. Pas de tables de dédicaces, mais des fauteuils où nous installer librement. À la table où je retrouvais des camarades auteurs dont certains pas revus depuis longtemps, il y avait entre autres un micro, quelques dés, une boîte du jeu Badaboum sur laquelle figurait un bonhomme moustachu qui a, nous apprit Léo Henry, traumatisé des générations d’enfants – et ma contribution personnelle, citron/gingembre et cannelle/fleur d’oranger :

 

 

  

L’occasion aussi (on ne se refait pas) de prendre des photos desdits camarades en pleine action :

  

Eric Holstein découvrant son sosie pictural.

 

Jacques Mucchielli, méditatif.

 

 

Laure Kloetzer en grande conversation.

 

 

 

Laurent Kloetzer absorbé par la lecture d’une nouvelle de Léo H. et Jacques M.

 

 

Léo Henry présentant son jeu de société convivial…

 

 

…ce qui occasionna une compétition effrénée…

 

 

… sous le regard perplexe de Jean-Marc Agrati.

 

 

 

La prochaine étape, ce sera une dédicace/vernissage autour de Kadath en compagnie d’une partie de l’équipe (Nicolas Fructus, David Camus, Raphaël Granier de Cassagnac et moi-même) à la librairie parisienne L’Antre-Monde, le samedi 8 octobre. En attendant de pouvoir vous annoncer une autre signature groupée, au mois de novembre, que j’attends avec une certaine impatience. (To be continued.)

 

 

Partager cet article
Repost0
1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 12:17

Trois jours plus tard, toujours pas remise de ces trois journées intenses aux Imaginales qui m'ont semblé défiler à toute allure. Les souvenirs se télescopent dans le désordre : les tables rondes et autres lectures publiques, les rencontres avec des lecteurs qui se donnent le mot pour vous faire des compliments terribles, l'apparition parmi eux de plusieurs contacts Facebook que je rencontrais pour la première fois en chair et en os (et même en costume pour l'une d'entre elles), un pique-nique ensoleillé au bord de la Moselle, les soirées un peu ramollies en bonne compagnie autour d'un repas ou d'un verre de whisky, la remise du prix Imaginales au cours de laquelle je suis montée sur scène avec David Camus pour recevoir le prix spécial de Kadath, un retour en train aux allures de colonie de vacances avec un chat botté dans ma valise, et puis tous ces moments où l'on croise en coup de vent des copains qu'on ne recroisera plus de tout le festival.

 

La plupart des photos que j'ai prises cette année sont des photos off, essentiellement parce que j'ai passé mes journées derrière ma table de dédicace ou aux tables rondes et que j'ai à peine trouvé le temps d'aller saluer les collègues aux autres tables. Histoire de préserver les vestiges de respectabilité de mes camarades, je posterai donc simplement quelques portraits plus ou moins officiels d'invités du festival.

 

Ellen Kushner

 

Sire Cédric 

 

Simon Sanahujas

 

Elvire Decock et son prix Imaginales de l'illustration

 

Pierre Pelot

 

Vincent Gessler aux prises avec une grenouille zombie locale

 

Et le prix spécial remis à Kadath, que j'héberge provisoirement.

 

 

Quand j'aurai fini de récupérer un semblant de forme humaine, attendez-vous à me voir de nouveau parler de jeux vidéo. Parce que le documentaire Fantasy Stars auquel je participe sera diffusé la semaine prochaine sur Nolife, et parce que je viens de me procurer coup sur coup Red Dead Redemption (dont le tout début est assez jouissif), L.A. Noire pas encore testé, et surtout le mythique Silent Hill 2 où j'ai commencé à m'immerger avec délectation (ainsi qu'avec une grosse trouille comme il se doit).

 

 

Partager cet article
Repost0
28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 18:13

 

En ce vendredi 29 avril où d’aucuns suivront religieusement le mariage royal qui se déroulera de l’autre côté de la Manche, d’autres viendront passer un bout de soirée à la librairie Scylla. C’est en effet demain qu’aura lieu le lancement du recueil de Lisa Tuttle, Ainsi naissent les fantômes, que j’ai dirigé et dont j’ai déjà parlé ici. Si vous êtes intéressés, vous êtes donc attendus à partir de 17h au 8 rue Riesener, 75012 Paris, métro Montgallet. En plus de ce recueil, il y aura mes livres et les ouvrages précédents de Lisa (ainsi que les anthologies Territoires de l'inquiétude où elle a souvent été publiée). Il y aura aussi à boire et à grignoter. En guise d’argument de vente, j’ai des cookies au chocolat en train de cuire au four. Je n’exclus pas d’apporter d’autres gâteaux si j’ai le temps de les préparer demain.

 

J’ai eu envie ces derniers jours de parler de trucs en vrac que j’ai laissés passer : le plaisir de retrouver Dr Who dont la saison 6 commence assez fort (mais j’attends la fin du double épisode pour me faire un avis plus précis) ; la tristesse d’apprendre le décès de l’actrice Elisabeth Sladen, qui incarnait Sarah Jane Smith dans la série, et dont le personnage m’avait surtout marquée pour un épisode très touchant de la série récente, School Reunion ; ou encore un étonnant film finlandais, Rare Exports, sans doute l’histoire de Père Noël la plus originale et la plus flippante que j’aie jamais vue (d’où l’intérêt d’avoir des amis amateurs de films improbables, qui vous font parfois découvrir de très bons films entre deux nanars). Au lieu de tout ça, vous aurez droit à un remix non moins improbable du "Pudding à l’arsenic" d’Astérix et Cléopâtre (que la plupart des gens ayant été enfants dans les années 80 doivent connaître par cœur). Histoire que je ne sois pas la seule à avoir ce truc qui me tourne dans la tête. Ça rejoint la thématique culinaire ci-dessus – mais je vous promets que mes cookies sont garantis sans arsenic.

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 16:13

 

Passage rapide au Salon du Livre ce vendredi, le temps de signer des Kadath sur le stand Mnémos en compagnie d’une partie de l’équipe, de me balader dans les allées et d’aller finir les fonds de champagne sur d’autres stands en fin de soirée, mais ceci est une autre histoire. N’ayant pas consulté le programme avant de venir cette année, je n’avais pas la moindre idée des auteurs présents, ce qui m’a valu entre autres de tomber en arrêt, totalement par surprise, devant le stand où signait un Tonino Benacquista vêtu d’un magnifique T-shirt Batman que je me suis empressée de photographier (de loin). C’est un des quelques auteurs français dont j’achète systématiquement les livres et j’ignorais qu’il venait d’en sortir un nouveau, c’est dire si je me tiens au courant de l’actualité littéraire. J’avais seulement, à tout hasard, vérifié si Nancy Huston serait présente. Je suis assez souvent allée lui faire signer des livres pour savoir que je n’arriverai jamais à lui dire réellement à quel point son écriture m’a bouleversée. Mais pour une fois, j’ai eu envie d’aller la prendre en photo. Tellement intimidée à l’idée de lui demander de poser que je n’ai pas osé échanger plus que les deux trois banalités d’usage, alors que pour une fois, j’en aurais eu le temps.

 

David Camus et Nicolas Fructus sur le stand Mnémos

 

 

Nicolas Fructus et Raphaël Granier de Cassagnac

 

Nancy Huston

 

Tonino Benacquista

 

Le lendemain, j’ai séché le salon pour aller assister à la séance de dédicace organisée par Bragelonne dans leurs locaux tout nouveaux tout beaux, qui s’y prêtent particulièrement bien. La foule venue se faire dédicacer les romans de Patricia Briggs et de Kelley Armstrong était vraiment impressionnante. Elles ont signé un peu plus de trois heures non stop, avant d’enchaîner avec une séance de questions/réponses. J’avoue que ça m’a fait chaud au cœur de voir à quel point les lecteurs de Kelley étaient venus nombreux. J’ai traduit les cinq premiers volumes des Femmes de l’Autremonde (Morsure, Capture, Magie de pacotille, Magie d’entreprise et Hantise) et j’y ai pris un immense plaisir. Je ne m’attendais vraiment pas, à l’époque de Morsure, à voir cette série toucher un tel public.

 

Kelley Armstrong

 

J’aurais du mal à expliquer ce qu’on ressent quand on rencontre un auteur sur lequel on a travaillé, mais c’est très particulier. Plus curieux encore que de rencontrer un auteur qu’on admire, de se retrouver face à une personne ordinaire et de ne pas réussir tout à fait à établir le lien avec son univers. Dans le lien de traduction, il y a quelque chose de très fort qui tient au temps passé immergé dans les livres. On apprend beaucoup de choses sur l’auteur : ses thèmes, sa manière de voir le monde, ses tics parfois, d’autres choses qu’on devine en filigrane. Et le moment venu, on a du mal à trouver les mots pour leur dire l’attachement à leurs textes. Au total, j’ai dû passer pas loin d’un an et demi de ma vie plongée dans les romans de Kelley. Plus encore que les intrigues (même si celle de Hantise m’avait impressionnée), j’ai surtout adoré sa galerie de personnages. Elena, la femme loup-garou tiraillée entre son envie d’une existence « normale » à ses yeux et sa part d’animalité. Clayton, son compagnon, qui ne se pose pas ces questions-là, car c’est un ancien enfant sauvage qui laisse son loup intérieur s’exprimer plus souvent qu’à son tour. Paige, la jeune sorcière dont la vie est chamboulée lorsqu’elle adopte Savannah, une adolescente pas tellement plus jeune qu’elle et au caractère pas franchement facile. (Pour ceux qui se poseraient la question, c’est bien de là que vient le nom de mon chat.) Eve, la mère de Savannah, qui fait une entrée d’autant plus fracassante dans Hantise qu’elle raconte toute l’histoire depuis l’au-delà. J’avais aussi un faible pour Jaime Vegas, la nécromancienne gaffeuse qui arnaque les gens dans son show télévisé en faisant semblant de parler avec leurs chers disparus, alors qu’elle est réellement harcelée par des fantômes dans la vraie vie. Et puis la nixe, personnage central de Hantise, esprit du chaos qui subsiste en possédant des femmes qui sont à deux doigts de commettre un meurtre, et qui les pousse à passer à l’acte. Autant de personnages (sauf la nixe) amenés à devenir tour à tour narrateurs des romans.

 

Je pensais à tout ça l’autre soir, alors que je me trouvais à la même table que Kelley Armstrong. Des souvenirs de certaines scènes me traversaient de manière inattendue, tel clin d’œil à Buffy dans Capture, telle scène tournant autour de Lizzie Borden dans Hantise, tel choix de termes qui m’avait donné du mal (j’étais d’ailleurs étonnée qu’elle se rappelle un échange de mails à ce sujet remontant à quelques années). J’espère avoir réussi à lui dire, même maladroitement, à quel point j’ai aimé passer tout ce temps en compagnie de ses personnages.

 

J’ai eu le plaisir par la même occasion de faire la connaissance de l’adorable Patricia Briggs, dont je n’ai pas encore lu les romans, mais ça ne saurait tarder, puisque je lui ai fait signer L’Appel de la lune. Peu de temps après avoir demandé à Kelley de signer mon exemplaire de travail de Hantise, comme je le fais parfois quand l’occasion se présente de rencontrer les auteurs que je traduis. Entre ça et les photos posées puisque j’en ai aussi demandé à quelques-uns, ça commence à ressembler à un début de collection.

 

Patricia Briggs devant son héroïne Mercy Thompson

 

 

Partager cet article
Repost0